samedi 29 mai 2010

Fiche de lecture sur Jacques Réda, "Petit poème en prose", extraits des «Ruines de Paris» : (1977)

Jacques Réda, poème en prose, extraits des «Ruines de Paris» : (1977)




Introduction :


==> Né en 1929 ; poète et auteur de recueils vers/prose ; éditeur de la «Nouvelle Revue Française» et directeur dans les années 80 ; Chroniqueur de «Jazz Magazine»

==> Contemporain ; se présente comme un marcheur infatigable ; la plupart de ses poèmes son des descriptions de paysages urbains/ruraux

==> Sujet de prédilection : Paris ; «Les ruines de Paris» son premier recueil en prose

==> Ruines : scènes insignifiantes mais ayant de l’importance au yeux de Réda

==> Compare son travail poétique à celui d’un éboueur

==> Evoque l’émotion qu’il éprouve face à un couché de soleil


Problématique :


On se demandera donc quel expérience poétique exprime ici Réda ?

Il s’agit d’abord de nommer une émotion esthétique et spirituelle mais aussi une expérience du sacré.


Plan :


  1. Une émotion esthétique et spirituelle :
  1. Le merveilleux au coin de la rue :
  2. Un tentative d’expression de l’indicible :


  1. Une expérience du sacré dans la vie quotidienne :
  1. Le sens du sacré :
  2. Présence au monde et dépossession de soi :



Conclusion...






I) Une émotion esthétique et spirituelle :

  1. Le merveilleux au coin de la rue :


==> Il décrit une scène quotidienne (couché du soleil), lieu commun, cliché

==> Il se donne un pari, manque d’originalité, autre description, sujet stéréotypé

==> Brève émotion, mais régulière, il se met par rapport au autres

==> Il se situe dans la lignée de Baudelaire (Poésie est un art de vivre, de sentir)








2) Un tentative d’expression de l’indicible :


==> Alternance entre le soleil couchant et les sentiments de Réda

==> Changement de sujet : goût à la discrétion ; ouverture d’une parenthèse

==> La description l’emmène à envisager une réaction possible

==> Cette hypothèse fait naître en lui un souvenir passé

==> Va et viens entre le présent et le passé

==> Ecriture poche de l’improvisation

==> Le soleil est décrit en premier par une couleur, par laquelle réda essaye d’en déterminer toutes ses nuances comme un peintre grâce à des méthaphores.

==> Effet de suspense, les comparaisons introduisant le registre des sensations (odeur goût touché)

==> Il décrit une chose par la négative ou la description (pour ce qu’elle n’est pas)

==> Accumulation de phrases négatives, comme si il n’arrivait pas à nommer quelque chose.

==> Certaines émotions dépassent le langage et se réfère au corps ou a l’affection

==> Il éprouve à la fois de l’extase et de la terreur.

==> Si ce couché de soleil provoque autant d’émotions, c’est qui se réfère au sacré



  1. Une expérience du sacré dans la vie quotidienne :
  1. Le sens du sacré :


==> Plusieurs mot ayant rapport au domaine de la religion ou de la cérémonie

==> Comparaison Aztèques et Soleil ; culte du soleil

==> Expression profane


  1. Présence au monde et dépossession de soi :


==> Pour Réda, être poète exige une sensibilité aigu,une présence au monde, au manifestation de la beauté.

==> Perte de repère habituels, de moyens

==> Vertiges

==> Réda cherche la justesse, l’habitude

==> Distance ironique par rapport à lui-même


Conclusion :


==> Ce poème illustre le poète dans la ville

==> Arpenteur doté d’une sensibilité qui la démarque de tout les autres passant, mais lui permet de saisir les scènes insolites

==> Ce poème est donc lyrique, il ne consiste pas a parlé de la vie privée de Réda, mais à s'émerveiller dans le quotidien avec une touche d’humour.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire