Séquence 3 : l’ronie, une arme des Lumières
Diderot «Entretien d’un philosophe avec la maréchale de ***»
Plan :
- Une mise en abîme ironique du dialogue
- Une stratègie ironique
- Un dialogue dans le dialogue à valeur d’exemple
- Une critique de la religion chrétienne :
- Diderot, moraliste ironique
- Critique de la mauvaise foi des croyants et des impasses de la religion
Introduction :
Au 18ème siècle ==> Diderot connu comme le maître d’oeuvre de «L’encyclopédie» dirigé en collaboration avec D’Alembert (20 ans de sa vie 1761==>1772.
==> Publie des ouvrages diversifiés (roman, théâtre, dialogues philosophique)
==> Plupart de ses ouvrages publiés illégalement (idées fortes)
==> Il est matérialiste athée (Doctrine : «Tout est matière» ; refus de l’existence de Dieu)
==> Le dialogue philosophique est son genre favoris
Parution de «Entretien d’un philosophe avec la maréchale de ***» en 1776
==> Diderot à sans doute réécrit cet conversation
==> Dialogue portant sur les rapports entre la religion et la morale
==> Il tente de prouver à la jeune femme que la religion conduit à l’immoralité.
==> Il démontre ce paradoxe à l’aide de l’ironie (avec comme inspiration le «dialogue socratique»)
==> Il a recourt à une anecdote exemplaire pour démontrer que la religion n’a aucune influence réelle sur les murces c’est à dire que les croyants ne peuvent respecter tout les préceptes trop rigides du 18ème siècle.
Questions possibles :
Etudier l’ironie présente dans ce texte.
Quel stratégie d’argumentation emplois ici Diderot ?
Quel thèse Diderot cherche t-il à démontrer et par quels moyens ?
Quel rôle joue cet extrait par rapport à l'ensemble du dialogue ?
Pour étudier l’ironie dans cet extrait on montrera d’abord qu’il s’agit d’une mise en abîme du dialogue destiné à critiquer la religion comme une anti-nature :
- Une mise en abîme ironique du dialogue
- Une stratègie ironique
==> Questions provocatrices de Diderot (1-2)
==> Forte exclamation de la maréchale alors que Diderot parle de son expérience
==> Recours à un subterfuge pour engagé la susceptibilité de la maréchale (raconte une anecdote)
==> Anecdote sans doute fictive (recours à l’exemple fictif)
==> Souligne l’effet grâce à la comparaison entre la maréchale et sa voisine
==> Diderot mine la maréchale (côté théâtrale prononcé)
- Un dialogue dans le dialogue à valeur d’exemple
==> Style direct/indirect rapportant les arguments de Diderot
==> Maréchale entre dans le jeu et s’identifie à la voisine
==> Critique du Christianisme
- Une critique de la religion chrétienne :
- Diderot, moraliste ironique
==> Diderot joue le rôle d’un prédicateur en se montrant faussement sévère
==> Exemple du péché d’adultère
- Critique de la mauvaise foi des croyants et des impasses de la religion
==> Mode à l’hypocrisie
==> La maréchale ne veux pas risquer le ridicule cependant il vaut mieux risquer le ridicule que la damnation éternelle
==> La maréchale rejette la faute sur sa couturière (mauvaise foi) et sur son mari
==> Dérision par l’absurde
==> La maréchale ne s’assume pas et n’a pas d’arguments valables
==> Elle n’ose pas remettre en cause la religion
==> Diderot rejette les dimension anti-naturelle de la religion
==> Il clou son anecdote en racontant que sa voisine n’a rien changé à ses vêtements
==> Il montre que la religion ne détermine pas le comportement des hommes (il s’en réjouit)
==> Religion = folie ==> Blasphème
Conclusion :
==> Cet extrait exploite les ressources théâtrales du dialogue philosophique grâce au procédé de mise en abîme (dialogue dans le dialogue)
==> Cet extrait montre que Diderot argumente sur des exemples concrets (dévote à valeur d’apologue)
==> Diderot exprime sa conception de la morale naturelle (ou épicurisme) et son rejet d’une morale chrétienne qu’il juge trop stricte et inhumaine.
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